Compétition interne

J'aimerais bien être une méchante!!! Mais il parait que je suis trop "soft" (dixit les arbitres) ... Au moins, je pourrais m'entrainer!!!!

Le debriefing c'est carrément une bonne idée!!

Florent a écrit:

Comme proposait Jérémie, mettre une coupe en jeu qui serai remise en jeu à chaque fois (comme la coupe des Alpes) serait pas mal...Avec la coupe en plus, pas de seconde place!

Bonne idée.

Si je peux me permettre de donner mon avis, je rejoins Béatrice sur son idée de départ.

Je n'aime pas du tout l'esprit de compétition et pour moi, je ne vois pas ce que ça vient faire dans le kendo (dans le kendo tel que je me le représente en tout cas).
Mais bon, ce n'est que mon avis personnel rien qu'à moi et ça ne s'applique pas qu'à la compétition interne au club mais aussi à toutes les autres en général. C'est pour ça que je n'en fais pas d'ailleurs.

Après je suis pas contre l'idée plus que ça, si ça reste bon enfant pourquoi pas...Mais je ne pense pas vouloir participer à ça.

Je préfère les petits geikos de fin d'entraînement qui sont déjà suffisamment difficiles pour moi, d'arriver à faire un kendo propre et de pouvoir placer ce que j'ai appris dans les entraînements. Le jour où j'aurais un meilleur niveau, on verra si j'essayerais la compet, juste pour voir, et dans ce cas là, peut être que je préfèrerais une petit compète amicale du club, plutôt que de me retrouver face à des gros bourrins méchants qui ne pensent qu'à me défoncer la tronche pour une coupe. Pour moi, ce n'est pas ça le kendo.

La compétition n'est pas le but ultime du kendo, c'est mon avis en tout cas, mais je pense que c'est un élément aussi important que les autres dans la pratique. La détermination, la force d'esprit, la vigilance sans faille durant le combat, le recherche d'efficacité, sont des valeurs fondamentales du kendo qui sont exercées pendant la compétition.
Je pense que ce n'est pas l'esprit du kendo que de ne jamais prendre le risque de confronter sérieusement sa pratique à celle des autres. Musashi n'est pas resté à faire des kihon seul dans un monastère toute sa vie, il était tout le temps sur les routes pour trouver de nouveaux adversaires.
On peut se contenter de l'échange des geiko, qui est bien sur très enrichissant, mais la compétition apporte à mon avis un engagement total des adversaires que l'on trouve moins souvent en geiko.

Certes, je n'ai pas dit que la compétition était inintéressante, j'ai dit que je n'aimais pas cet esprit.

Je me doute qu'il doit y avoir des ressentis intéressants, mais du peu que j'ai vu, il y a pas mal de pratiquants qui font n'importe quoi en compet pour gagner et des fois, cela ne ressemble plus tellement à du kendo. Mais il y a aussi d'autres pratiquants qui font du très beau Kendo, cela va sans dire.

Et je suis d'accord avec toi au sujet de Musashi et de sa pratique, mais bon, cela est encore une autre philosphie, et lui, il pratiquait encore un art au sabre/bokken différent (le sabre de mort).

Après je pense que ça dépend de ce que chacun recherche en kendo. Pour ma part, je suis plus intéressée par le côté esprit et justesse de réalisation, que par le fait de gagner à tout prix. (et j'en suis encore trèèèèèèèèèèès loin)

Ouai, je sais, je suis très philosophe à mes heures perdues ^^

Citation :

Pour ma part, je suis plus intéressée par le côté esprit et justesse de réalisation, que par le fait de gagner à tout prix.

Le "gagner à tout prix" est un élément central de l'esprit du kendo. Ca ne signifie pas qu'il faut utiliser des techniques tordues et des coups fourbes pour gagner une supposée gloire, mais ça veut dire avoir une inflexible volonté de réussir dans tout ce que l'on entreprend. Une fois lancé, il ne doit plus y avoir de place pour le doute ou l'hésitation. Avec cet état d'esprit, ton kendo progresse et c'est la meilleure manière d'atteindre la justesse de réalisation. En kendo il ne peut pas y avoir de coupe juste sans un esprit déterminé.
A mon avis, la compétition est un excellent moyen de travailler l'esprit du kendo. La compétition est avant tout un exercice de renforcement mental. Il est possible de travailler cet état d'esprit dans un autre cadre, mais c'est plus difficile.

Moi j'aime bien taper les autres Plus sérieusement je trouve bien de rencontrer des adversaires qui t'amènent vers une difficulté à surmonter.
Pendant les kyu feminine je rencontre des adversaires à ma hauteur (dans tout les sens du terme ) et j'apprends beaucoup dans le combat. Tu pourrais peut-être commencer par cette compet quand tu t'y sentiras. C'est sympa.

Je comprends tout à fait le point de vue de Laetitia. On voit en compétition beaucoup de choses pas très kendo et des adversaires qui feront tout pour avoir ippon (ca me fait penser à un certain : "KOTE KOTE KOTE KOTE!!!"). Mais il y'a aussi des aspects intéressants comme les a énoncé Rémi. Et je rajouterais que les compétitions en équipe amènent un élan supplémentaire dans le shiai vis à vis de son équipe.

D'ou le surplusplus (ca, c'est carrément pas français) des compétitions internes qui s'intéresserait qu'aux aspects positifs !

Je crois que tout a été dit sur ce sujet.

bonjour à tous,

personnellement je trouve l'idée intérèssante!!
bien que je ne soit pas un inconditionnel de la compet!!
pour moi c'est surtout le fait de vous retrouver tous car j'y prend beaucoup de plaisir!
la video et le debriefing sont surement des outils qui peuvent nous faire avancer.

à bientôt

Bonjour,

Je ne parcours le Forum que très exceptionnellement et vous ne me voyez que peu souvent m'exprimer.

Je reviens sur ce sujet de discussion du mois de Février ("une dernière chose n'a pas été dite").
Il peut y avoir de bonnes idées, de la part des pratiquants récents comme anciens sur la façon de développer notre école (et rien ne doit être rejeté, quel qu'il soit).
Par contre, nous sommes une école d'arts martiaux et comme toute école (comme au Japon), notre collectivité est encadrée par un Senseî (nous avons la chance, qui plus est, qu'il soit aussi directeur technique régional). Et toutes nouvelles suggestions, quant à notre façon de pratiquer, doit être soumis à l'approbation de notre "maitre enseignant" (nous devons garder en tête que ce terme n'est pas un vain mot dans l'esprit Art Martial. Par exemple au Japon, les disciples sont sensés servir le maitre: nettoyage du Dojo, collation au Senseî, nettoyage de ses vêtements,....Heureusement! nous n'en sommes pas à cette extrémité en Occident. Bien que cela arrive aussi (j'ai connu cela!)). Mais lui seul est à même de juger le façon d'enseigner en collectivité, notre niveau de pratique, l'admission à des grades supérieurs,....

En résumé, des idées peuvent être soumises à notre enseignant (comme pour les préparations en compétition) et lui seul, si il l'approuve peut nous dire comme faire (prise en charge du groupe, réservation de salle,...) ou si c'est un refus (il peut s'en expliquer avec de bonnes raisons), nous devons nous conformer à ses décisions.
Nous sommes dans une école d'apprentissage, avec des pratiquants de qualité dans lequel règne un superbe esprit de groupe (et pour moi, c'est un plaisir de vous retrouver deux fois par semaine); nous ne sommes ni Chambery, ni Lyon, ni toute autre école. Nous avons la chance d'être le MEYLAN KENDO RYU.
A bientôt au Dojo
Emmanuel

Heu...
Roger Armand est le DTR (Délégué Technique Régional), Thierry est directeur de la CRK mais d'avantage sur le plan administratif que technique (même si son niveau n'est pas remis en question pour autant). Évitons les erreurs...je peux moi même me tromper donc rectifiez si vous pensez que je fait erreur. Le forum est un lien d'échange et de discussion.

Notre club est un club et non pas une école. Thierry en bave assez avec la mairie pour faire disparaitre le Ryu (école) de nos papier administratif ou nous somme le Meylan Kendo Ryu. Ses arguments sont simples: Nous sommes un club de kendo. Une école au sens Ryu, enseigne un style particulier et Thierry n'es pas garant d'un style particulier. Malgré tout, sans parler de "style" réellement nous sommes des élèves de Thierry , les plus récents sont mes élèves mais ,c'est là que cela devient intéressant, je suis aussi élève de Thierry, et donc nous avons une façon de pratiquer proche de celle de Thierry sur qui nous formons nos images de référence. (Et les nouveaux fondent leurs images sur moi mais comme je suis une pale copie de Thierry...)
Tout ça pour dire que nous ne somme pas une école au sens japonais du terme (Ryu), mais un club et notre "maitre" (au sens professeur et non maitre possessif) nous transmet son vécu de kendo et donc sa façon de l'aborder, de le pratiquer. Nous somme tous différent mais nous gardons dans notre Kendo une sorte de trace de Thierry Mayaud Senseï, car nous tentons de reproduire SA pratique(j'évite le mot "style" qui est beaucoup plus lourd de sens).

Il est évident que Thierry a son mot à dire et il est lui même inscrit sur le forum donc rien n'est fait dans son dos. Nous discutons hors dojo de certaines choses et nous pouvons ensuite en faire part à notre Senseï pour leur approbations(ou non).

En parlant de Dojo... rappelez vous de ce que signifie ce lieu et quand vous vous y trouvez, demandez vous si votre comportement est adapté...anciens comme débutants.